Le Collectif des Sociaux-Démocrates Réformateurs est composé des premiers soutiens de gauche à Emmanuel Macron, en 2017, qui ont réitéré leur soutien, en 2022, dans un contexte différent. Le cap de plus en plus à droite des gouvernements successifs, la tripartition mortifère de notre système politique à laquelle le parti présidentiel contribue et qui conduit à la progression des extrêmes, ont conduit les membres du Collectif à prendre leurs distances.
Nous voulons voir émerger une nouvelle offre politique alternative à ces dérives. Nous ne voulons plus voter par défaut. Et vous ? Prenez connaissance de nos orientations, et venez contribuer !

 

Nos groupes de travail

  • Simplifications administratives
  • Quelles stratégies pour lutter contre le FN ?
  • Mettre l’urgence climatique au cœur du débat
  • La légalisation du cannabis
Plus d'infos prochainement dans nos actualités

 

Nous tenons à un fonctionnement démocratique : entendre les divergences, les points de vue personnels de nos adhérents. Nous ne cherchons pas l’unanimité, ou des synthèses systématiques, mais plutôt la composition de différents points de vue.

 

Orientations

 

Le CSDR est avant tout un collectif, c’est-à-dire qu’il porte une grande importance à des analyses discutées et à l’échange des idées avant toute prise de décisions. Il tente d’éviter une trop forte verticalité propre à beaucoup d’organisation politique. Nous nous réclamons de la social-démocratie qui a toujours mis le dialogue au coeur de son action et de sa dynamique. 

Nous essayons ainsi d’avoir en interne un dialogue très actif entre nous qui associe le plus possible les adhérents et qui constitue un puissant moteur à l’engagement des uns et des autres autour d’analyses partagées.
Le 14 mars 2023, nous avons, à la suite d’un vote interne (93 % des voix exprimées), choisi de rejoindre La Convention, en tant qu’organisation, afin de participer à la reconstruction d’un pôle social-démocrate après la signature par certains de nos adhérents du Manifeste de Bernard Cazeneuve, en juillet 2022. Nous avons considéré que La Convention pouvait être le creuset d’un large rassemblement des sociaux-démocrates venant « des deux rives », ceux qui se sont opposés à Emmanuel Macron et ceux qui l’ont soutenu. 

À ce stade, il nous semble important de dépasser l’opposition frontale et souvent caricaturale entre le rejet et l’adhésion à ce dernier pour faire une évaluation sereine des défauts et des acquis de ces dernières années. Les carences du dialogue social, les difficultés à reconnaître les corps intermédiaires, la mesure d’âge sur les retraites, l’action parfois solitaire de la France en Europe et sur la scène internationale, le glissement vers le centre-droit et la verticalité assumée de la gouvernance nous ont, par exemple, heurtés. 

Mais la poursuite des réformes structurelles au service du plein emploi, le renouveau de la formation professionnelle, les moyens budgétaires accrus pour le régalien, le retour de la politique industrielle, les actions proposées par la France à ses partenaires de l’UE ne peuvent être déniés par une gauche responsable, républicaine et européenne. 

Nous ne souhaitons pas que l’offre politique en train de se construire ne donne le sentiment, comme trop souvent en France, que l’on va passer de l’ombre à la lumière. C’est là une fabrique de désillusion et de rejet du politique pour les années qui suivent car il faudra bien tenir les comptes, réformer les services publics, gérer la transition climatique, composer avec nos autres partenaires européens et avec une géopolitique du monde particulièrement instable. Nous serons donc particulièrement attentifs au projet qui va progressivement émerger et que La Convention va porter afin qu’il respecte ces équilibres.
Nous avons déjà engagé nos adhérents à s’investir dans le travail de La Convention au sein des groupes d’experts, du pôle idées, de la communication et dans sa structuration politique autour des référents départementaux. Nous tenons à une coopération entière et loyale et, dans l’immédiat, à la pleine réussite du Rassemblement organisé autour de Bernard Cazeneuve le 10 juin 2023. Donnons à La Convention sa chance et soutenons la dans sa démarche fondatrice pour redonner de la centralité politique à la social-démocratie. Nous le ferons sans pour autant diluer notre identité politique. 

Au-delà de ses effectifs, notre Collectif représente beaucoup plus : des électeurs de gauche qui ont voté Emmanuel Macron et constituent aujourd’hui un électorat en déshérence et déstabilisé. Nous souhaitons être pour eux une alternative offrant à tous ceux qui le souhaitent un courant de pensée, une sensibilité identifiable au sein de ce pôle social-démocrate en cours de recomposition et qu’il faut réinstaller dans l’offre politique française. Car il est déterminant de sortir de sa tripartition actuelle avec deux radicalités populistes à chaque extrême (la NUPES et le RN) et Renaissance, un conglomérat de centre droit fragile qui devrait être très vite confronté à des problèmes de succession et de leadership. 

Notre feuille de route s'articule en quelque sorte autour de quatre objectifs :

1. Le premier vise à une reconnaissance pleine et entière du CSDR au sein de La Convention avec sa participation à un Comité politique ou à un organe similaire dès lors que les statuts de cette dernière auront été formalisés. Le ralliement du CSDR ne trouve tout son intérêt qu’avec l’affirmation de son identité sans qu’il n’y ait une forme de dilution ou de fusion-absorption. Nous l’avons refusé au sein de Renaissance, nous n'allons pas nous y prêter dans La Convention.

2. Nous devons parallèlement organiser nos 14 premiers co-référents CSDR départementaux validés par La Convention, construire à partir d’eux et élargir notre base. Si nous sommes des partenaires crédibles, nous pourrons en proposer d’autres. Nous allons créer une boucle pour les coordonner et partager leurs expériences respectives. Les « territoires » sont constitutifs de notre toute jeune histoire politique. Sans ancrage à ce niveau, un parti reste gazeux. Dans les personnes qui ont déclaré leur intérêt pour la démarche impulsée par Bernard Cazeneuve, il y a beaucoup d’anciens militants du PS, en rupture de ban, qui ont suivi des trajectoires proches des nôtres et des nouveaux venus aussi qui peuvent se retrouver dans notre positionnement politique. C’est là un vivier au sein duquel nos propres référents doivent identifier de futurs adhérents potentiels pour les stabiliser, consolider l’assise politique du CSDR et par là-même de La Convention et grandir.

3. Ce début de maillage local et politique doit constituer un point d’appui pour les prochaines échéances électorales, européennes en 2024 et municipales en 2026. Il est important d’y participer afin de « cranter » et d’affirmer le renouveau de la social-démocratie. Ce sera le premier test afin de voir s’il y a un réel espace pour le courant politique que La Convention veut incarner, entre un PS à la remorque de LFI et Renaissance qui a échoué à s’implanter localement et qui, avec Renew Europe, a opté pour l’alliance des partis libéraux au Parlement européen.

4. Le projet, enfin, qui va progressivement s’élaborer est au coeur de tout. Il clarifiera le positionnement politique, économique et social de La Convention. Elle doit s’affirmer comme une gauche responsable, européenne et de gouvernement qui redonne toute sa centralité aux enjeux sociétaux et climatiques, dont les nouveaux rapports au travail. Notre vigilance sera forte sur certains thèmes que nous portons plus particulièrement, notamment l’Europe, la place de l’entreprise, la République, etc. Nos adhérents, insérés dans les groupes des experts, ont vocation à participer à sa co-construction. 


Le conseil d'administration

Marie-Annick BARTHE

Présidente

Marie-Annick Barthe est présidente du CSDR après avoir été sa vice-présidente auprès de Gilles Savary. 

Elle est membre du bureau exécutif de La Convention. 

Elle a milité une trentaine d’années au PS, estampillée « deuxième gauche », a été élue au Conseil de Paris, a quitté le PS pour LREM, puis Territoires de Progrès, pour finalement participer à la fondation du CSDR quand il est apparu que le pôle de gauche de la majorité présidentielle n’avait pas le pouvoir d’exister. 

Sa vie professionnelle a coïncidé avec sa vie politique, économiste, universitaire, à Paris mais aussi à l’international, spécialisée sur les questions européennes. 

Elle est notamment l’autrice d’ « Economie de l’Union européenne » (à paraître dans sa 8ème édition chez Economica). 

Elle a été experte auprès de la Commission européenne.

Gilles Savary

Président d'honneur

Gilles Savary est président d’honneur du CSDR, qu’il a co-fondé et présidé dès novembre 2022 après son départ de Territoires de Progrès (TdP) dont il a refusé la fusion avec Renaissance. Pourtant initiateur avec Jean-Yves Le Drian et principal animateur de TdP dont il fut le premier Délégué général, Gilles Savary n’a pas dévié de sa volonté de rééquilibrage de la majorité présidentielle, à l’opposé de la ligne de fusion portée par Olivier Dussopt.
Auparavant Gilles Savary a été député socialiste de 2012 à 2017, principal animateur du courant des Réformateurs en soutien à la majorité socialiste et opposé aux frondeurs déjà proches alors des thèses de LFI. Il a accueilli des 2016 Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, a Léognan l’incitant à affronter le suffrage universel pour la prochaine présidentielle.
Il a également été député européen de 1999 à 2009, avec un fort investissement sur le sujet des transports. Il a également une solide expérience d’élu local dans le Département de la Gironde.

 
Deniz Boy

Vice-Président

Deniz Boy est Vice-président du CSDR depuis 2023. Il a été par le passé militant du Parti socialiste, a œuvré en 2016 sur le programme transports du candidat Macron. Il a été membre du cabinet d’Elisabeth Borne au ministère des transports jusqu’en janvier 2019, en charge en autres des Assises de la mobilité et de la Loi d’orientation des mobilités. Il a fait parti, dans l’élan des ex-Réformateurs du PS au côté de Gilles Savary, des fondateurs de Territoires de Progrès qu’il a quitté en 2022 après la décision de la direction de renoncer à fonder un pôle de gauche au sein de la majorité présidentielle pour peser face à la droitisation de la majorité. Il milite pour le rassemblement des sociaux-démocrates et offrir une alternative au tripartisme des extrêmes droite, centre et gauche en France, notamment auprès du Think Tank Pollen dont il est administrateur. Dans la vie professionnelle, il est spécialiste des questions de mobilités.

Pierre Jarrossay

Secrétaire Général

Pierre Jarrossay est un des membres fondateurs du CSDR. Après avoir milité depuis 2016 au sein de LREM, il a participé à l'organisation de Territoire de Progrès, dont il a démissionné face à la volonté d'éteindre la voix sociale démocrate au sein de la majorité présidentielle. 

Convaincu que le rôle de la sociale démocratie est de parvenir à un compromis entre capital et travail en s'appuyant sur la négociation conduite par les corps intermédiaires, ceci afin que soit préservé, à la fois, la récompense du mérite et la solidarité sociale.

Expert Comptable/Commissaire aux compte retraité. 

Actuellement Juge Consulaire (tribunal de commerce de Paris)

Daniel Bercovici

Membre du CA

Sans aucun passé militant, il a toujours soutenu et voté pour le Parti Socialiste depuis 1981.
Il a rejoint Territoires de Progrès en 2022 pour participer activement à la campagne pour la réélection d'Emmanuel MACRON, seule issue possible alors, pour faire barrage à l’extrême droite et faire entendre une voix de centre gauche dans la majorité.
Devant l'hégémonie de Renaissance et la fusion-absorption de TdP, il a rejoint le CSDR à sa création afin d'aider à la reconstruction d'un mouvement social-démocrate.
Chirurgien retraité, membre de MSF, il participe à des missions humanitaires en zones de conflit.

 
Philippe Boroni

Trésorier

Difficile de s’engager politiquement lorsque l’on travaille pour des collectivités, la retraite permet de franchir le pas. D’abord dans Territoires de Progrès avec la volonté d’aider à faire pencher à gauche la majorité présidentielle, puis avec le CSDR pour travailler à soutenir les valeurs de l’universalisme républicain et de la tolérance et participer aux actions qui améliorent notre quotidien.

Ancien dirigeant d’une coopérative ouvrière de production (S.C.O.P.) de travaux publics.
Membre fondateur du club FACE Paris-Saclay (Fondation Agir Contre l’Exclusion).
Membre du C.E.S.E. de l’Essonne et de la C.C.I. de l’Essonne.
Jean-Pierre Bughin

Membre du CA

Après avoir milité à LREM, puis TDP, Jean-Pierre Bughin a rejoint le CSDR dès sa création. Convaincu qu’aux excès et à la démagogie des extrêmes, il est urgent de suivre une autre voie, et de suivre le précepte de Spinoza : «Ne pas se moquer, ne pas se lamenter, ne pas détester, mais comprendre » 

Expert-Comptable/Commissaire aux Comptes retraité . Actuellement Conseiller Municipal à Bois d’Arcy dans les Yvelines

 
Patrice Bédouret

Membre du CA

Conseiller municipal de Fontenay-sous-Bois (Val de Marne), membre du Conseil économique social et environnemental régional (CESER) d'Île de France.

 
Henry Moreigne

Membre du CA

En cours de mise à jour

 
Gérard Eude

Membre du CA

En cours de mise à jour